Le Team 202 sur le Moto Tour 2006

Résumé de l’étape Thonon –Grenoble

Cette quatrième journée fut difficile pour le Team 202. La spéciale dans la nuit de mardi à mercredi a éprouvé les corps et les machines.
Les quelques gouttes qui ont accompagné les derniers rentrés, tard dans la nuit, annonçaient bien la première journée pluvieuse de cette édition 2004. Des averses sporadiques ont mouillé tout le parcours jusqu’à Grenoble.

Expert et Promotion ont couru deux fois en spéciale sur le même parcours. Une fois de nuit et, à nouveau, le lendemain matin. Un parcours étroit et sinueux où la moyenne du premier au classement général des experts a atteint 93 km/h. Les Experts ont eu droit à une autre spéciale entre Thonon et Grenoble, à Chamrousse. « Presque un circuit » constate Emmanuel Siaux. Effectivement, la moyenne change : 123,7 km/h.

Le parcours de liaison entre Thonon et Grenoble fut loin d’être une promenade de santé. Le Moto Tour est passé des routes sèches et droites des plaines à celles humides et sinueuses de montagne (photo :  le col du Landon). Nombre de concurrents n’ont pu se présenter aux Contrôles horaires dans les temps. Demain, les pénalités de retard vont pleuvoir…

Emmanuel Siaux est de ces pilotes qui « aiment le mouillé ». De toute évidence, d’autres n’ont pas les mêmes goûts. Résultat, Emmanuel gagne 11 places. Son objectif est de rattraper la seule BMW devant lui au classement, à trois places.

Dean Carter joue un peu de malchance, il totalise désormais plus de 20 minutes de pénalités pour des peccadilles. Sans cela il serait placé en 64° position. Hier soir, le calme de Dean a été soumis à rude épreuve. Au sortir de la spéciale de nuit, il est tombé deux fois. Lors de la seconde chute, la poignée d’embrayage s’est brisée nette. Il est pourtant parvenu à ramener sa moto à l’assistance. Passons sur l’état du carénage et de sa combinaison. Le pilote n’ayant eu que quelques contusions, peut-on conclure que le corps des pilotes est plus résistant que leur moto ?

A la demande express du Team manager, l’auteur de ces lignes est obligé d’annoncer qu’il est sorti de la route en étape de liaison. Même constat, son K75 est plus endommagé que lui. Mais il roule sans doute mieux que son « pilote » (précision également ajoutée à la demande du Team manager – merci Fred).

Frédéric Willery et Benoît Salzard sont rentrés de leur spéciale de nuit à 4 heures du matin. Ils ont dû s’extirper de leur lit moins de trois heures après. Fatigués, ils se sont relancés dans la spéciale de la veille. Frédéric est parvenu à réaliser un meilleur temps sur sol mouillé. Lui qui était 50° la veille a réussi à finir 39° le matin. En revanche, Benoît enregistre sa première contre-performance. Classé 44° lors du chrono de nuit, il ne finit que 82° le lendemain matin. Toutefois, il ne perd que trois places au classement général. A l’inverse Frédéric bondit de la 56° à la 47° place.

Mise à jour : Samedi 24 Septembre 2005, 15:15
Francois le 07.10.04 à 17:59 dans Edition 2004
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